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Le consentement : Oser dire NON ou se SACRIFIER

Non

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Des hommes éprouveraient des difficultés à comprendre le concept de consentement, ce qui n'est pas vraiment surprenant.

 

 

Je souhaite partager une perspective qui pourrait être inquiétante, mais nécessaire à avoir en conscience si ce n’est pas encore le cas.

Ces propos, qui n’engagent que moi, ne visent pas à aborder les aspects légaux du consentement, mais plutôt à explorer les interactions H/F.

 

 

Lorsqu'un homme rencontre une femme et décide d'aller plus loin, l'approche consiste souvent à penser que si celle-ci n'est pas intéressée par ses avances, elle manifestera son désaccord verbalement en disant « non », en le repoussant physiquement, ou par des expressions faciales très appuyées. Or, une femme agit rarement de cette façon…

 

 

Face à un homme qui la désire, l’expression concrète d’un « non » (quelqu’il soit) est le signe que les bornes sont dépassées. Car, à moins d’avoir brûlé les étapes, des signaux de désintéressement ont été subtilement envoyés, mais n'ont pas été entendus.

Il faut savoir que dans l’inconscient collectif féminin, devoir dire clairement « non » est le dernier rempart avant le viol. Pire, si l’homme persiste, être obligée de réitérer un non consentement va mettre la femme dans un stress primaire. Celui-ci se traduira alors par une tension physique, des larmes ou des cris, voir une sidération.

On retrouve ce problème chez certaines femmes introverties et passives, ou chez celles ayant déjà subi des agressions sexuelles. Autant dire chez beaucoup de femmes.

 

 

L'objectif de ces précisions est de faire comprendre qu'une femme peut être passive et consentante, ou passive car non consentante…

Et c’est là que l’homme ne doit pas interpréter un rire nerveux, de la rigidité, ou des tremblements, comme étant de la timidité. Il est important de repréciser qu'il est ici question de femmes majeures et non de plus jeunes qui, par manque d'expérience, pourraient se retrouver avec ce genre de comportements.

Quoi qu’il en soit, la femme qui souhaite aller plus loin le manifestera par des gestes et un regard sensuels. Sans cela, il faut s’abstenir de toutes relations, sous peine que l’homme se retrouve a posteriori  avec une plainte au postérieur.

 

 

Une réflexion sera maintenant apportée sur la différence entre le viol et le sacrifice…

Le fémino-wokisme a réussi à convaincre l’opinion publique qu'un rapport sexuel où la femme ne démontre pas un enthousiasme suffisant est un viol, y compris au sein d’un couple.

Ceci pris en considération, j’avance donc que, dans peu de temps, la majorité des femmes pourront accuser partenaires ou maris de « viol conjugual ».

 

 

Qu’à titre exceptionnel, cet acte puisse être reconnu comme un « viol passif » est nécessaire. mais si l’on admettait que dans la plupart des cas, ce puisse être un « sacrifice » ?

Sacrifier son corps pour le plaisir de son partenaire n’est certes pas la chose la plus enrichissante qu’il soit… Toutefois, ce fût une norme durant des siècles, et je m’abstiendrai de tout jugement.

Mais aujourd'hui, la femme est libre ! Alors, au lieu de considérer que son partenaire la viole sans agressivité, sans lui provoquer de douleurs ni pleurs… Il serait préférable de le quitter plutôt que de finir par l'accuser d’un tel acte. Car si le viol est traumatisant pour la femme, l'accusation l’est aussi pour l'homme qui ne considère pas avoir violé.

 

 

Je terminerai néanmoins par préciser que la femme n’est pas responsable des traumatismes de son passé. Pour autant, elle seule peut arrêter de les alimenter.

L’accusation à tort est un pansement que l’on pose sur une plaie infectée…

 



10/08/2020
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