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Ne pas confondre Candaulisme et Compersion

Un homme mono, un peu spécial, avec qui je discutais de polyamour, s'est mis à me dire :
- C’est le fantasme de beaucoup d’hommes de savoir qu’un autre s’occupe de notre femme durant notre absence... S’imaginer qu’elle se fasse prendre, c'est excitant !

Ce type de fantasme se nomme LE CANDAULISME. Il est masculin avant tout, l’homme étant très visuel. Mais dans de rares cas, une femme aussi peut être candauliste.
 
Pour schématiser, sans pour autant que ceci soit une vérité absolue, et sans omettre que l’un n’empêche pas l’autre... Je pourrais résumer les choses comme suit :
- Candaulisme = Sexe / Libertinage.
- Compersion = Amour / Polyamour.
 
Je distingue deux types de candaulistes :
- Celui qui imagine... L’homme en question donc, et qui m’a d’ailleurs précisé par la suite qu’un fantasme devait le rester.
- Celui qui réalise... Il regarde tout en se masturbant, celle qu’il aime, avoir des rapports sexuels avec un ou d’autres partenaires.
 
Selon moi, les candaulistes, et les "passifs sexuels" plus globalement, auraient la blessure majoritaire d’humiliation. 
Les dominants, celle de trahison et d’injustice. 
Et les soumis, celle d’abandon et de rejet. Sachant que ceux-ci ne sont pas nécessairement passifs, mais bien acteurs de leur condition.
 
Retenons que le candaulisme est une pratique sexuelle et non un sentiment.

Je ne porte aucun jugement négatif sur ce genre de déviances* sexuelles, puisque je pense très bien les comprendre.
 
Quant à la compersion, c’est le fait de se réjouir du bonheur de l’être aimé quand ce dernier partage des émotions avec un ou d’autres partenaires amoureux.

* La déviance est une notion de sociologie désignant des comportements non conformes aux normes sociales.
 La récurrence démontre que ces conduites échappent à la pression sociale, menaçant dès lors le système dans sa globalité. Mais, à leur tour, les conduites déviantes démontrent le caractère changeant des sociétés : il n'y a pas d'évolution possible sans déviance. Les normes étant sujettes à des modifications, certaines conduites déviantes peuvent donc devenir conformistes, de même que des conduites conformistes peuvent à leur tour devenir déviantes.
Toute conduite déviante n'est pas forcément négative pour le système. Une déviance s'écartant des normes pour s'élever vers un modèle idéal (valeurs, vertus...) constitue, en fait, une « déviance positive ». Mais cette notion demeure aussi relative, puisque les notions de valeurs et de vertus sont elles-mêmes fonction des contextes matériels, psychologiques et sociaux.



10/08/2018
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