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Les choses s’accélèrent, plus vite que prévu, et nous sommes malheureusement trop nombreux à ne pas être prêts.

J’entends régulièrement qu’il est difficile de trouver des gens fiables avec qui s’allier… Et à ce propos, j’ai plusieurs choses à exprimer...

De tout temps, les traîtres ont existé... Ils nous permettent de rester attentifs, et toujours plus sélectifs.

En réalité, le pire dans le milieu du survivalisme n’est pas de se tromper... Non, le pire est notre mise en danger.

Si l’on cherche des personnes pour un tel projet, c’est que tout simplement, nous n’avons pu les trouver ni au sein même de notre famille, ni dans notre entourage. Et ceci démontre déjà une « faille », au mieux « personnelle », au pire « civilisationnelle ».

Une communauté doit être à l’image d’une société, et montrons-nous honnêtes, les Survivalistes ne sont pas des plus pacifistes...

Il est donc indispensable que ce genre de communautés soient hiérarchisées, strictement structurées et gérées.

Chaque individu ou groupe d’individus doit avoir un rôle à jouer : Des supérieurs à respecter, et des plus faibles à protéger.

Car sans cet équilibre, ça ne peut être une société saine. Sans lui, on appelle celle-ci : « une société moderne »... Dans laquelle l’égalitarisme règne, déstructure et anéantit des siècles d’organisation.

Certes, de nombreux abus gangrènent les sociétés, mais surtout celles qui ne sont plus à taille humaine.

Dans une communauté, les conflits seront inévitables, mais il ne faut pas systématiquement les percevoir comme néfastes... On ne se sent jamais plus fort et vivant qu’après une bonne crève.

Gardons à l’esprit que pour mener à bien un projet, la médiation est la clé, et l’égo mal placé est celle qui le fera couler.

L’opposé de « dominant » n’est pas forcément « soumis ». Ne pas dominer ne démontre en rien que l’on se soumet.