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J'ai déjà parlé du contexte, de l'importance de le prendre en considération lorsqu'on voulait expliquer ou comprendre quelque chose.

Il y a quarante ans, lorsque Jean-Marie Le Pen évoquait certaines craintes ou certains faits, les gens le prenaient pour un déséquilibré. Quarante ans plus tard, lorsque Zemmour évoque les mêmes craintes et mêmes faits… Qu'est ce qui change ?

Le contexte !

Lorsque Jean-Marie Le Pen portait ses idées, il anticipait…

L'anticipation est un don, ou une malédiction, c'est selon. Mais à cette époque, la réalité ne démontrait pas clairement que ce qu'il disait était fondé.

Parce que les immigrés musulmans étaient très nettement minoritaires. Et l’on sait que, lorsqu’ils sont en minorité, ils s'intègrent dans le paysage. Mais lorsqu'ils deviennent un nombre plus conséquent, ils imposent leur culture, leurs mœurs et coutumes. C'est ce qui leur est demandé de faire, et ils le font.

Aujourd'hui, c'est concret, l’on peut le constater. Nous ne sommes plus dans l'anticipation, mais dans la constatation, et ça change tout.

Jean-Marie Le Pen « n'est plus », mais Zemmour « est » !

Donc, nous verrons si les Français vont avoir peur de la réalité que Zemmour nous expose, ou s’ils vont être courageux…

L'avenir nous le dira.

Retranscription de mon podcast du même titre…